16/02/2021

Quelle technique de chirurgie mammaire adopter pour se refaire les seins

by Sélima Ben Ali

Qu'allez vous apprendre dans cet article ?
 

Toutes les femmes rêvent d’avoir des seins harmonieux et fermes. Certaines le désirent au point de se laisser tenter par l’expérience de la chirurgie esthétique. Bien qu’il s’agisse d’une solution assez lourde, elle est tout de même radicale. Elle permet de se débarrasser irrémédiablement de tous ses complexes.

Mais, il s’agit d’une alternative à adopter en ayant connaissance de tous les contours. En cela, nous vous présentons les différentes techniques de chirurgie esthétique mammaire.

Il est important de prendre au sérieux toutes les opérations de chirurgie esthétique, notamment celles mammaires.

La décision de passer sous le bistouri est très importante et engage une bonne partie de la vie, sinon toute la vie si aucune complication n’apparaît. C’est pour cette raison qu’elle doit être précédée d’une phase de réflexion. 

La patiente doit être sûre de son choix et le meilleur moyen pour y arriver c’est de véritablement prendre conscience des complexes. Elle doit réellement définir ce qu’elle aimerait changer et aussi comment elle aimerait le changer.

Chirurgie esthétique : des risques de plus en plus maitrisés

Mettre des prothèses pour faire grossir ses seins est une solution bluffante. Voilà maintenant 50 ans que cette pratique est développée et les professionnelles ont eu le temps de l’affiner. D’ailleurs, un seuil de sécurité est imposé pour garantir la réussite de l’opération.

Ainsi aujourd’hui, les risques liés à cette pratique sont énormément réduits. Toutefois, comme toute intervention chirurgicale, celle qui consiste en l’augmentation des seins comporte toujours quelques risques. Les prothèses peuvent s’user et fuiter après un certain nombre de temps. En moyenne, il faut plus d’une dizaine d’années pour que le matériau de remplissage ne s’use. Néanmoins, par précaution, il est préférable de se faire suivre par une bonne clinique spécialisée.

L’ augmentation mammaire pour les petits seins

Plusieurs personnes se sont déjà demandé pourquoi certains seins étaient plus gros que d’autres. Il s’agit simplement d’une différence au niveau de l’hérédité. En effet, au moment de la puberté la glande se lie aux hormones de la fille. Si cette dernière est peu sensible auxdites hormones alors il y a de fortes chances que ses seins soient également petits.
 
Si par contre, elle est génétiquement prédisposée à avoir une forte sensibilité aux hormones, elle pourra se parer d’une poitrine généreuse. Néanmoins, il arrive qu’après avoir allaité leurs bébés, certaines femmes se retrouvent avec des seins qui ont fondu et perdu toute leur fermeté. Ceci s’explique par le phénomène de l’involution. En réalité, plus la femme prend de l’âge, plus les seins diminuent.
 
Il existe de nos jours, une variété impressionnante de prothèses qui diffèrent les unes des autres selon l’anatomie de l’individu et du résultat attendu. Une fois à la clinique pour la consultation, la patiente est mise en face de plusieurs photographies montrant des femmes avant et après une intervention d’augmentation mammaire. Cette technique permet de mieux visualiser les possibilités et de faire un choix convenable. Les critères de choix portent sur différents points.
 
La forme de la prothèse

Le constat fait aux États-Unis montre que les femmes sont plus intéressées par les prothèses ayant une forme ronde. En France par contre, les patientes choisissent généralement des prothèses qui imitent l’effet naturel des seins. Il s’agit de celles ayant la forme d’une goutte d’eau. L’avancée du mamelon et de l’auréole (on parle également de degré de projection) peut être plus ou moins forte selon les attentes.

Le volume de la prothèse

La masse des prothèses ne cesse d’évoluer. Au départ, elle était comprise entre 190 et 200 cm3 (année 80). Aujourd’hui, elle peut s’étendre jusqu’à 300 cm3 ce qui est l’équivalent d’un bonnet D ou même d’un C s’il est bien rempli.

Mais cela peut différer selon les pays. Les américaines par exemple peuvent obtenir des bonnets E facilement, car la norme dans le pays est justement les bonnets D ou E.

En moyenne, le volume d’une prothèse dans le pays de l’oncle Sam tourne autour de 400 cm3.
 
La texture de la prothèse


Il existe des prothèses lisses et des prothèses dites texturées. Les plus demandées actuellement sont celles texturées parce que leur relief irrégulier ne permet pas généralement l’apparition de coques. Il s’agit d’un phénomène qui peut survenir après l’intervention. Les tissus autour de l’implant peuvent se durcir et les seins deviennent moins consistants. Cette complication est rare et survient dans moins de 5 % des cas.

La matière à l’intérieur de la prothèse

Dans 80 % des cas, c’est la silicone en gel qui est utilisé pour remplir les prothèses mammaires. C’est un produit de qualité cohésive qui imite parfaitement la consistance des seins naturels. Les 20 % de cas restants sont formés par les prothèses remplies avec du sérum physiologique ou de l’hydrogel.
 
Le sérum physiologique est un mélange d’eau et de sel (dans les mêmes concentrations que le sel et le sang). L’hydrogel n’est rien d’autre qu’un mélange de sucre et d’eau. Selon la position de ces prothèses dans le mamelon, il est possible d’obtenir un résultat aussi réussi qu’avec les prothèses en silicone. Ainsi, le choix de la bonne prothèse s’effectue réellement en prenant en compte tous les aspects et toutes les attentes de chaque patiente.

 
Il faut toutefois rappeler que les implants contenant du sérum sont plus fragiles que ceux en silicone. Cependant, depuis le drame survenu avec les prothèses en silicone PIP, de plus en plus de patientes préfèrent les implants au gel cohésif . Ces derniers étant plus sécuritaires en cas de fuite.

 
La position de l’implant
Un praticien expérimenté choisira le plus souvent pour l’intervention l’une des différentes techniques de positionnement de l’implant que voici :

•La technique rétro glandulaire (la prothèse est posée derrière la glande) ;
•La technique rétro pectorale ou encore dual-plane (l’implant est posé derrière le muscle pectoral) ;
•La technique rétro-fasciale (la prothèse se place derrière l’aponévrose du muscle).

 
Le patient n’a pas d’emprise sur cette décision qui est laissée au soin du chirurgien car il doit composer avec vos contraintes morphologique (tenue du buste/allaitement ou non /largeur thorax etc..)

 
Le fait est que le choix de la technique repose surtout sur la conformation de la patiente et non sur son bon vouloir.
 
Pour un résultat optimal, il faut habiller la prothèse avec la glande de graisse et un peu de peau. Si la patiente n’en a pas suffisamment, il est préférable de placer l’implant sous le muscle pectoral ou l’aponévrose du muscle. Cela permet de ne pas révéler la présence de la prothèse.

 
La voie d’introduction de l’implant


Pour introduire la prothèse, une incision est réalisée. Cette dernière peut se localiser dans le pli de l’aisselle, dans le sillon sous-mammaire ou encore sur l’auréole des seins. Chacune de ces méthodes possède des avantages et des inconvénients. Souvent, les patientes ont une certaine prédilection pour le pli de l’aisselle, car aucun préjudice n’affecte les seins dans ce cas. Cependant, il s’agit d’une méthode vraiment technique qui demande une véritable expertise et des instruments spéciaux.

 
Comment se déroule l’intervention ?

La chirurgie mammaire se déroule dans notre clinique. L’hospitalisation dure 24 h et l’intervention 1 h 30 min La patiente est mise sous anesthésie générale et placée dans la position semi-assise.
 
À la sortie du bloc, un pansement est appliqué sur la cicatrice (l’incision effectuée) et la prothèse est maintenue en place grâce à un soutien-gorge de contention. Des drains sont également posés durant la journée pour éviter la formation d’hématomes.
 
Quatre jours après l’opération, le pansement est retiré. Néanmoins, la patiente doit garder le soutien-gorge tous les jours (de jour comme de nuit) pendant un mois. Elle remarquera que ses seins sont enflés durant les deux ou trois semaines qui suivront sa sortie du bloc.

 
Un nettoyage régulier de la cicatrice est obligatoire. Il peut arriver que les seins soient insensibles à certains niveaux. C’est une réaction passagère. Il en est de même pour la douleur. D’ailleurs, certaines femmes ne souffrent même pas après l’opération.

 
Après quatre jours de repos généralement, il est possible de reprendre les activités. Mais il faut faire attention à bien garder le bras près du corps. Il est même possible d’effectuer une activité sportive lorsqu’on a le bon soutien. Toutefois, les mouvements nécessitant une élévation seront pénibles à effectuer durant un mois. Deux mois après l’intervention, il est déjà possible de voir le résultat final.
 
Quelles sont les complications qui pourraient survenir ?

Après l’opération, l’apparition d’un hématome bien que rare et concernant en moyenne 1 cas sur 10 000 peut obliger le patient à repasser au bloc.

Dans une moindre mesure, aussi, une infection peut apparaître durant la convalescence ou même après la guérison complète. Dans de rares cas, elle peut obliger à réopérer mais cela concerne le plus souvent les patientes ayant un profil a risque (alcool ,anti depresseurs, drogue etc..)

 
Le cout de l'intervention varie entre 1900€ et 2500€ pour plus de détail a ce sujet vous pouvez consulter les tarifs

Intervention pour rehausser les seins tombants

Lorsque les seins sont tombants, il est possible de les rehausser grâce à une chirurgie esthétique. Ce cas est fréquent chez les femmes qui sont passées par une grossesse. Il arrive que les seins ne soient pas petits, mais qu’ils aient simplement fondu. Dans ce cas, la clinique peut avoir recours aux prothèses pour les petits seins pas trop relâchés, mais en prenant le soin de ne pas déplacer le mamelon et l’aréole.

 
Si les mamelons sont beaucoup plus relâchés, la clinique peut choisir la plastie-prothèse. Dans ce cas, en dehors de la pose des prothèses, il faut aussi tendre la peau à nouveau et remonter le niveau du mamelon et de l’auréole.

 
Pour finir, certaines patientes gratifiées de seins ayant un bon volume, mais désirant les raffermir sont soumises à un simple lifting sans aucune pose de prothèses. La complication post-opératoire pouvant survenir après ces interventions est la mauvaise cicatrisation.
Dans ce cas,
les seins sont tombants  .

Injections de graisse dans la poitrine

En dehors de ce interventions , il est possible de procéder à une injection de graisse pour avoir de jolis seins. On parle de lipofilling mammaire. Ici, il n’est ni question de prothèse ni de lifting.
 
De la graisse est prélevée par liposuccion des cuisses puis injectée sous la peau dans la poitrine. Il est possible de remplir chaque sein jusqu’à obtenir un volume de 300 cc. Toutefois, il faut garder à l’esprit que pendant les semaines qui suivront l’intervention, ce volume peut se résorber jusqu’à 25% sur si la graisse prélevée se fait en liposuccion classique.

 
Cette solution est utilisée uniquement chez les femmes agée de 35 ans maximum. Le fait est que la graisse au dela de cette limite d'age soit de qualité moindre et que le lipofiling au final ne tient pas ses promesses 

 
Aux États-Unis, une technique a été développée pour optimiser la pratique. Une ventouse médicale est posée sur les seins pendant un mois pour améliorer l’adhésion de la graisse.  Cette technique n'est pas encore homologuée en Europe ni en Tunisie . 

 
Le lipofilling coûte au minimum 2900 €.
 

Au fait, avez vous pensé à demander votre diagnostic ?

Les avantages exclusifs réservés à nos patientes :

  • Prise en charge post opératoire en France
  • Chirurgien esthétique chef de service
  • Séjour en clinique sous surveillance
  • Pas d'implants "low cost"
  • Carte de certification d'implants : NF et CE

Rédigé Par

Directrice Médicale Chirurgie esthétique

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